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Les jeux d’opposition

Ces activités se répartissent selon leur nature et leur origine.

Majoritairement, on retrouve une grande part de “luttes”, qu’elles soient “habillées” (kimono) ou non. Les objectifs fédéraux de développement personnel et social collent parfaitement aux finalités de ces activités, véritable laboratoire de recherche et d’expertise pédagogique. Fondés sur les luttes traditionnelles dont le sens est la rencontre entre les individus dans des moments de fête (où il s’agit de montrer sa force mais également sa technique et sa capacité à comprendre et interpréter les actions du partenaire),les arts et éducation par les activités d’opposition ont pour socle commun la communication.

Les jeux d’opposition, dont le but initial est d’améliorer les capacités physiques et la communication entre les individus, sont des activités riches pour l’ensemble des publics. Ainsi, le développement moteur, physique, kinesthésique, psychologique et cognitif est appréhendé dans une multitude de situations pédagogiques, souvent très ludiques, alternant confrontation et coopération.

Le contact avec le corps de l’autre est le seul outil permettant de percevoir son placement, son équilibre et ses mouvements et donc de déterminer les actions à mettre en oeuvre pour lui résister et l’empêcher de prendre le dessus. Les situations misent en place sont fondées sur la réaction aux actions et aux déplacements du partenaire.

On y trouve deux catégories :

  • Les activités d’origine martiale apparues en particulier en Asie : combats mimés avec des adversaires fictifs ou à plusieurs, permettent de créer des réponses complexes susceptibles de contrer une attaque. Le concept de self-défense est acceptable à condition qu’il s’appuie sur des compétences techniques et que la prise de confiance en soi s’accompagne d’une ouverture plus facile vers l’autre et non d’un sentiment de supériorité ou de crainte acceptée par l’assurance de pouvoir se défendre en cas d’agression.
  • Les arts internes chinois peuvent s’apparenter selon l’approche de l’animateur à des arts martiaux ou à des gymnastiques douces. Ce type de pratique a été inventé par les populations qui avaient l’interdiction de se préparer au combat et ont transformé leurs outils agricoles en armes, apprenant les techniques de combat par la répétition de séquences sans adversaire et à des vitesses d’exécution variables. Cette tendance se retrouve essentiellement dans les différentes formes de tai-chi. Le point commun des activités au sein de la Fédération est la prise en considération du pratiquant, qui reste le centre de l’attention de l’animateur.
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